Le Pilates, le moyen le plus doux de traumatiser vos abdos

Vous aussi rien ne va en novembre? Vous êtes complètement déprimée par cette absence de ciel et cette chape grise et du coup tout est nul, travail, gosses, TPG et … reflet dans le miroir?

Alors que pour y remédier, j’étais tranquillement en train de comparer les offres fitness, toute seule, dans mon coin, sans rien demander à personne, on me fait remarquer que j’ai des cours de Pilates à disposition à la DSM.

Jusque là j’avais esquivé en sortant ma panoplie standard d’excuses: trop de vent, pas assez, l’eau était trop humide… mais poussée par mon reflet dans le miroir, le suicide de ma balance, le mois de novembre, ma copine (vous en avez forcément une comme ça, la copine d’accord pour vous suivre dans tous vos plans foireux!) j’ai testé les cours de Pilates avec Sacha.

Pour rappel Sacha est une adorable jeune fille, la vingtaine, toute douce, avec un diplôme d’instructrice de Pilates et étudiante en 2e année de Bachelor de physio. Elle donne des cours à la DSM en petit groupe tous les lundis et jeudis à 18h.

Et le Pilates, c’est de la gym douce qui va renforcer vos muscles profonds (tu sais, ceux qui ne sont pas Instagramables mais qui te permettent de rire sans faire pipi dans ta culotte).

Donc nous y voilà, jeudi soir, 18h.

Pour commencer Sacha s’enquière de nos antécédents médicaux et de nos envies afin d’adapter son cours.

Ensuite on commence avec un échauffement tranquille sur de la musique douce. C’est bien plus doux que ce que je pensais, j’enchaine les mouvements, c’est assez plaisant.

Ensuite Sacha nous montre un premier exercice avec 3 variantes selon notre degré d’aptitude, j’essaie le plus simple et j’entends une voix dans ma tête: “There is now a level 0”, mes muscles se tétanisent, je tremble, finalement ça se révèle assez compliqué de faire un mouvement qui pourtant a l’air simple.

C’est là toute la beauté du Pilates: le fait de faire des gestes lents empêche de se faire mal mais annule aussi tout effet d’élan. On est seul, face à ses abdos (ou à leur absence).

On enchaine comme ça une dizaine d’exercices, toujours sur le même mode. On tremble de partout mais dans la bonne humeur. L’heure passe très vite, c’est très plaisant.

Au final, on est assez fières de nous en sortant, je rentre à la maison et dors comme un bébé. Le lendemain je sens que mes muscles sont un peu endoloris, ce qui me donne envie de continuer les cours, j’aime beaucoup le Pilates en fin de compte!